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Expositions à venir

Dilasser, le dessin

5 novembre 2016 – 9 avril 2017

 

François Dilasser (1926-2012) vivait et travaillait à Lesneven et Brignogan, dans le Finistère. Autodidacte, il décida de se consacrer de manière exclusive à son art à partir des années 1970. Très connu comme peintre, il n’a pourtant jamais cessé de dessiner au crayon, à l’encre, à l’acrylique, ou au tournevis… Alors que le musée conserve désormais pas moins de sept toiles acquises grâce à la générosité de l’artiste et de sa famille, le propos de cette exposition est de rendre hommage à une part méconnue de son art : ses dessins.

 

Fasciné par les possibilités expressives du graphisme, François Dilasser accorde au dessin une place à part entière, au fondement de sa production artistique. Portés par une quête délicate d’harmonie des signes, des formes et des couleurs, ses dessins se caractérisent également par une recherche liée à la construction et à l’organisation de l’espace. S’imposant comme un art souverain, le dessin ne se réduit pas à des études. Au contraire, l’artiste le considère comme une fin en soi, propice à la constitution d’un véritable répertoire singulier de formes déclinées en séries.

 

À travers une sélection de cent feuilles inédites, issues du fonds d’atelier que la famille conserve soigneusement, l’exposition propose une immersion au cœur de la gestation de l’œuvre de François Dilasser. Elle est mise en scène de manière originale par Alain L’Hostis, architecte, et les ateliers de Brest métropole.

 

Nothing at all

Hypothèses de coexistence

 

18 novembre  2016 – 26 février 2017

 

Dans Nothing at all, hypothèses de coexistence, David Ryan et Jérôme Joy tentent de construire des espaces désencombrés de toutes contraintes, où chacun est au monde, libre de vivre et d’expérimenter ses propres choix.

Jérôme Joy (né en 1961) est un compositeur et musicien présent sur la scène internationale de la musique expérimentale et improvisée. David Ryan (né en 1960) développe un travail plastique, à partir du dessin et de la vidéo, et incarne, depuis 2009, le personnage du chasseur de trèfles.

L’installation qu’ils développent dans la galerie de l’artothèque et dans la grande galerie du musée propose un parcours qui mêle vidéo, création sonore et musicale inédites, ainsi que des dessins, dont certains seront réalisés in situ. Construits à partir de récits – extraits de faits réels ou fantasmés – de la vie du chasseur de trèfles, ce projet artistique explore des échelles du présent, où il est question d’engagement, de coexistence, de marges et de frontières. Les artistes proposent ainsi un travail poétique et engagé, lié à la vie, à ses bonheurs et ses blessures.

 

Cette exposition a été réalisée en coproduction avec le Palais de Tokyo à Paris, où elle a été présentée du 23 juin au 11 septembre 2016. Elle fait suite au projet de recherche ayant bénéficié du soutien du Centre national des arts plastiques (Soutien pour une recherche/production, 2015) et a également le soutien du Quartier, centre d’art contemporain de Quimper.