Acquisitions, restauration et prêts font bouger la collection…
La collection s’accroît régulièrement grâce à des achats, le plus souvent réalisés avec l’aide de l’État ou de la Région. Le musée bénéficie aussi de dons et de legs, permettant d’enrichir son fonds.
La restauration des œuvres tient une part importante dans la conservation des collections. Principalement centrée sur les peintures, elle touche également les arts graphiques et les objets ethnographiques.
Enfin les œuvres du musée sont fréquemment prêtées pour figurer dans des expositions en France et à l’étranger, contribuant ainsi à mieux faire connaître la collection à travers le monde.
Œuvres actuellement prêtées
En raison des procédures de transport, les œuvres faisant partie de l’accrochage permanent ne sont plus visibles dans les salles environ un mois avant et après les dates indiquées ci-dessous.
- L’oeuvre de Charles de La Fosse, Vénus présentant des armes à Énée, est prêtée successivement au Château de Versailles (du 24 février au 24 mai 2015) puis au musée des beaux-arts de Nantes (du 19 juin au 20 septembre 2015), pour une exposition monographique consacrée au peintre.
- La célèbre toile de Pierre Bonnard est prêtée au Musée d’Orsay du 17 mars au 19 juillet 2015, pour l’exposition Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie. Elle sera ensuite présentée à la Fondation Mapfre à Madrid, du 10 septembre 2015 au 6 janvier 2016.
- Pour illustrer la thématique choisie par le Musée Mathurin Méheut à Lamballe pour son exposition Cap sur les îles. Méheut et ses contemporains, le musée prête La jeune Ouessantine de Louis-Marie Désiré-Lucas, du 1er avril au 31 décembre 2015.
- A l’occasion de son exposition Pierre Péron. A l’ancre !, du 10 avril au 2 novembre 2015, le Musée de la Marine emprunte six œuvres de l’artiste brestois au musée des beaux-arts :
- – Brest, les Arcades en ruine
- – Brest, la Tour Tanguy et les piles du Pont Tournant
- – Brest, le Pont Tournant en ruine
- – Brest, le Pont Tournant effondré dans la Penfeld
- – Brest, les Capucins vus du château
- – Brest, les ruines de l’église Saint-Louis
- 19 peintures et gravures d’artistes liés à l’École de Pont-Aven représentent la collection du musée au Japon. Elles figurent dans l’exposition itinérante Gauguin et l’École de Pont-Aven, présentée dans cinq musées japonais, du 17 avril au 20 décembre 2015.
- Caractéristique de la fascination qu’a toujours exercée l’Italie sur les peintres, la toile de Sablet figure dans une exposition sur ce thème, présentée à la Villa Reale, à Monza en Italie, du 22 avril au 6 septembre 2015.
- L’éruption du Vésuve de Pierre-Jacques Volaire est prêtée l’exposition Les Plaisirs des Jardins au 18e siècle, au Château de Seneffe en Belgique, du 10 mai au 15 novembre 2015.
- Présentée au musée des beaux-arts de Quimper du 19 juin au 26 septembre 2015, l’exposition Alexandre Séon, la Beauté idéale compte trois œuvres de cet artiste majeur du mouvement symboliste provenant des collections du musée : La Pensée, Le Récit et La Prière. L’exposition sera ensuite présentée au musée d’art et d’archéologie de Valence, du 3 novembre 2015 au 28 février 2016.
- L’oeuvre de Carlo Dolci, Saint Philippe Benizzi, a quitté la grande galerie du musée pour rejoindre les cimaises de la Galleria Palatina du Palazzo Pitti à Florence, où elle sera présentée du 30 juin au 15 novembre 2015, dans le cadre d’une exposition consacrée au peintre florentin.
Nouvelle acquisition
Jean Degottex (1918-1988), Finis Terrae, 1956, huile sur toile
Après L’Épée dans les nuages en 2010, une nouvelle toile de Jean Degottex (1918-1988), fait son entrée en 2014 dans les collections du musée.
Proche du critique d’art brestois Charles Estienne, à l’invitation duquel il s’est rendu à Argenton en 1954, Jean Degottex semble vouloir réaliser l’union entre surréalisme et abstraction.
Tandis que L’Épée dans les nuages évoquait de manière abstraite la topographie du littoral breton, Finis Terrae marque l’évolution de l’artiste, influencé par la calligraphie et la spiritualité zen, vers un langage plastique composé de signes.
Cette acquisition a bénéficié de l’aide du Fonds régional d’acquisition des musées.
