L’aventure de l’art abstrait : Charles Estienne, critique d’art des années 50
Du 13 juillet au 7 novembre 2011
Né à Brest, le critique d’art et poète Charles Estienne (1908-1966) est une figure majeure du monde de l’art des années 1950. Marqué par l’œuvre de Gauguin et de Sérusier et proche du surréalisme, il s’intéresse aux artistes contemporains dès son arrivée à Paris en 1945, puis devient un fervent défenseur de l’abstraction lyrique. Profondément attaché à sa région, il invite ses amis peintres à le rejoindre sur la côte Nord du Finistère afin qu’ils se confrontent aux éléments naturels. C’est autour de ces « peintres d’Argenton » que s’est constituée la collection contemporaine du musée, enrichie en 2010 par l’acquisition d’une œuvre de Jean Degottex.
Réalisée en partenariat avec le Frac Bretagne, l’exposition retrace le parcours critique et passionné de Charles Estienne, des maîtres de l’École de Pont-Aven aux grands peintres abstraits de l’après-guerre.
Cornemuses et bombardes de la collection du musée,
du 23 avril au 12 juin 2011
Cette exposition est l’occasion de mettre en lumière la très belle collection de cornemuses constituée par le musée de 1953 à 1970, à l’époque où Brest, au moment de la renaissance de la musique bretonne, organisait le Festival international des cornemuses.
Comprenant quatre-vingt-cinq instruments – dont quarante-cinq sont présentés – cette collection couvre le territoire d’expansion de la cornemuse, qui se retrouve sous diverses appellations dans toute l’Europe, ainsi qu’au Maghreb et au Moyen-Orient.
Michel Butor et les artistes « Les mots entrent en peinture »
du 9 décembre 2010 au 10 avril 2011
Si Michel Butor (né en 1926) est connu comme romancier et poète, son travail avec les peintres est devenu une part importante de ses écrits. Après ses livres sur l’art, il a inventé une forme très particulière de l’écrit dans la peinture, instaurant dans le livre d’artiste une création croisée.
L’exposition rend compte de cette part novatrice de son travail, née de la collaboration avec les artistes, à travers la présentation d’une trentaine d’entre eux, parmi lesquels Nicolas Fédorenko et Michel Le Gentil, qui ont créé un livre d’artiste en céramique sur un texte original de l’écrivain.
Regroupant des livres d’artistes, des manuscrits et des tapuscrits, l’exposition permet ainsi de relire, à travers le regard de Michel Butor, quarante ans d’un lien établi entre peinture et littérature.