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Les salles du 19è au 21è siècle

La visite virtuelle ci-dessous correspond à l’accrochage des galeries en 2012.


Un premier ensemble de salles décline les multiples courants du 19e siècle. Figurent en premier lieu : le romantisme, avec François-Édouard CIBOT et Merry Joseph BLONDEL ; la peinture d’histoire, avec Jean-Paul LAURENS, Henri Léopold LÉVY et Évariste LUMINAIS ; l’académisme, avec Alfred DELOBBE. Parmi ces toiles, on remarque le célèbre trompe-l’œil, Vaches dans une étable (1841), peint par Georg KNEIPP.

Évoquant la vocation maritime de Brest, viennent ensuite des scènes de naufrages de Louis-Philippe CRÉPIN, premier peintre du département de la Marine, Louis-Ambroise GARNERAY, ou Philippe TANNEUR.

André RAFFRAY (1925-2010), Pennavouez en Saint-Nic, 1975. ADAGP, Paris, 2012.

André RAFFRAY (1925-2010), Pennavouez en Saint-Nic, 1975. ADAGP, Paris, 2012.

La salle suivante accueille les toiles réalistes de Karl Pierre DAUBIGNY et d’Alexis Auguste DUMOULIN D’ARCY. Les orientalistes leur font face, représentés par Eugène FROMENTIN, Alexandre Gabriel DECAMPS et Ivan Konstantinovich AÏVAZOVSKI. S’y trouvent également les Deux perroquets d’Édouard MANET.

Une dernière salle est consacrée aux portraits du 19e et 20e siècles. Elle présente des œuvres de Raphaël COLLIN, Louis-Marie DÉSIRÉ-LUCAS et Paul MATHEY, mais aussi, dans un style hyperréaliste, une peinture récemment acquise d’André RAFFRAY, Pennavouez en Saint-Nic (1975).

Un second ensemble s’attache au mouvement symboliste, qui constitue l’un des points forts de la collection. Y sont rassemblés des pastels de Lucien LÉVY-DHURMER et de René MÉNARD, ainsi que des toiles d’Edmond AMAN-JEAN, Charles Marie DULAC, Henri MARTIN, Edgard MAXENCE et Alexandre SÉON. Suit le groupe de Pont-Aven, avec des œuvres d’Émile BERNARD, Henri DELAVALLÉE, Émile JOURDAN ou Maxime MAUFRA. Les œuvres de Maurice DENIS, Georges LACOMBE et Paul SÉRUSIER constituent un bel aperçu de la peinture des Nabis.

Une large place est accordée à la peinture bretonne, exposée dans les salles suivantes. Les scènes maritimes et rurales ancrent dans le passé local des courants généraux, tels que le réalisme de Charles COTTET et de Lucien SIMON, le fauvisme de Robert DELAUNAY ou le cubisme d’Henri LE FAUCONNIER. La peinture décorative est également abordée grâce aux œuvres de Jean-Julien LEMORDANT, Yvonne JEAN-HAFFEN et Mathurin MÉHEUT, dont plusieurs céramiques sont présentées.

 

L’œuvre majeure de Pierre BONNARD, Le pommier fleuri ou Le balcon à Vernonnet (vers 1920), ainsi que la série des Maisons blanches au bord de la mer (1907) d’Henry de WAROQUIER, s’inscrivent dans l’héritage impressionniste.

On ne saurait oublier l’audace surréaliste d’Yves TANGUY, explorant un monde intérieur dans Quand on me fusillera (1927).

 

L’art contemporain occupe un espace encore modeste regroupant des artistes abstraits défendus par le critique d’art Charles Estienne, tels que Jean DEGOTTEX, René DUVILLIER, Jan KRIZEK et Marcelle LOUBCHANSKY. L’abstraction est aussi évoquée à travers les œuvres de Marta PAN et de Vera MOLNAR. Apparaissent en outre des peintres originaires de Bretagne, tels que François DILASSER, André LÉOCAT ou Pierre PÉRON.

Lucien-Victor DELPY (1898-1967), Brest, le port de commerce, huile sur toile, 1929.

Lucien-Victor DELPY (1898-1967), Brest, le port de commerce, huile sur toile, 1929.

La salle consacrée à l’histoire de Brest et aux peintres de marines offre de précieux témoignages de la ville disparue avec la Vue du port de Brest (1774), minutieusement détaillée par Louis-Nicolas Van BLARENBERGHE, Le port de Brest en 1864 de Jules NOËL, mais aussi des vues de Lucien-Victor DELPY, Auguste JUGELET et Ferdinand PERROT. La majestueuse toile de Nicolas OZANNE, Le départ de la flotte française pour l’expédition de Port-Mahon dans l’île de Minorque, le 10 avril 1756 commémore l’unique victoire de la flotte française sur la flotte anglaise pendant la Guerre de Sept Ans (1756-1763).